Les résultats du programme de réalisation des 300 forages lancé en 2013, prouvent à suffisance que l’accès à l’eau constitue une préoccupation constante du Gouvernement avec la construction de 223 ouvrages dont 210 forages et 13 stations de pompage qui ont permis de toucher 630 000 personnes. Cette ambitieuse politique a valu au sous-secteur une réelle performance au regard des OMD avec un taux d’accès amélioré en milieu rural de 86,6% soit 4,6 points au-dessus de la cible.

En plus du programme d’urgence de réalisation de forages à Dakar, quelques 35 000 branchements sociaux ont été réalisés en 2016 dans le domaine de l’hydraulique urbaine. Avec le bouclage du financement de l’usine de traitement d’eau potable KMS3 d’un coût 274,2 milliards de FCFA, le Gouvernement travaille à régler de manière durable l’alimentation en eau de Dakar. Un projet qui vient compléter le dispositif institutionnel avec la nouvelle unité de dessalement de l’eau de mer des Mamelles intégrant un renouvellement de 460 km de conduites à Dakar, financée par le Japon pour 135 milliards de FCFA et une autre unité de dessalement sur la Grande côte, vers le Lac Rose (avec une capacité similaire de 50.00M3 par jour). Ainsi, ces trois projets vont contribuer à la mise à disponibilité d’un volume de 300.000 m3/j couvrant notamment les besoins de Dakar, Diamniadio et la petite côte jusqu’en 2035. A cet effet, l’Etat est en train de mobiliser des investissements de l’ordre de 460 milliards FCFA pour réussir le pari de l’accès universel durable.

Réalisations à Dakar :

• 36 forages et 17 châteaux d’eau
• Equipement de 38 forages
• Trois stations de pompage
• 56.616 branchements sociaux
• Renouvellement de 23.208 branchements sociaux

Pour sa part, le Programme eau et assainissement en milieu urbain (PEAMU) financé à hauteur de 25 milliards par l’IDA vise la production de 20.000m3 /jour supplémentaire pour Dakar à partir de Tassette et 15.000m3/jour pour la Zone de la Petite côte. Mais aussi la réalisation de 20.000 branchements sociaux. Les travaux devraient s’achever vers fin 2018.

Pour les villes de l’intérieur :

La mise en œuvre de deux projets (PEPAM urbain et le programme d’urgence) a permis à 1.312.80 personnes d’avoir accès à l’eau.

Dans le sous-secteur de l’assainissement, l’accent est mis aujourd’hui sur des projets structurants, qui ont démarré et portant notamment sur :

• le renouvellement des réseaux d’assainissement dans les quartiers anciens de Dakar, les villes de Fatick, Joal-Fadhiouth, Ziguinchor, Kaffrine à travers la réalisaton de 303km de de réseaux, 14 stations de pompage, 14.970 branchements, 3 stations de traitement des eaux usées et 5 stations de traitement des boues de vidange
• pour les eaux pluviales, la réalisation de 9.667 km de canaux, 26 stations de pompage, 20 km de conduites gravitaires de refoulement et 7 bassins de stockage (ce qui a conduit à éloigner le spectre des inondations chez 271.920 personnes)
• le relèvement de la capacité de la station d’épuration de Cambérène portée à 52.000 m3/jour
• Le renouvellement du Collecteur Fan-Hann et l’assainissement de la Cité Soleil
• l’assainissement des villes de Dakar, Rufisque, Pikine, Saint Louis, Kaolack, Matam, Tambacounda, Touba, Tivaouane et Louga
• La mise en oeuvre du Projet de dépollution de la Baie de Hann d’un coût de 43,8 milliards et du Projet d’assainissement du Nord de Dakar pour 42,5 milliards FCFA
• La poursuite du Plan décennal de lutte contre les inondations

Le plan

La combinaison de ces deux facteurs témoigne de la volonté du Gouvernement d’engager toutes les réformes nécessaires pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) sur la base des acquis consolidés des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Une ambition qui s’est traduite à travers un plan d’investissement à moyen terme de 274 milliards FCFA.